Élevage de Pierrot Pradel : des portes ouvertes réussies…

 

Le jour de la Saint-Roch 2005, « les Amis de la Chapelle » ont visité les installations de Pierrot. Celui-ci a présenté un éventail impressionnant de pigeons, poules, canards, oies, lapins…Il faut se dire que tous les animaux sont de race pure correspondant à des critères de sélections très pointus. Pierrot participe à des expositions régionales, nationales, organisées dans plusieurs départements. Il est aussi présent au comice agricole cantonal de Beaulieu.

Un peu d’histoire pour arriver à cette passion. Nonardais de naissance, Pierrot a passé toutes ces vacances à La Garnie. Habitant Brive dans un appartement il n’était pas conseillé d’avoir de grosses volailles. Puis, à l’âge de dix ans, une voisine lui a donné des canaris ; un grand bonheur. Le rêve se réalisait. Le premier élevage commençait. Avec la complicité de sa mère Lucienne les premières naissances arrivaient. Observation et discrétion ont été les premiers critères de réussite. Puis les naissances se multipliaient. Lucienne, sa mère, avait passé le virus à son fils. Il faut dire que la mère de Pierrot avait cet amour de la nature. Toute jeune Lucienne gambadait dans les bois. Elle transmit à son fils sont savoir qu’il améliora de lui-même. Éleveur dans l’âme Pierrot quittait le jeu pour aller soigner les volailles avec sa tante.

« J’ai été curieux de découvrir et d’observer ce qui m’entourait. Certain ont la passion des fleurs : moi c’est les pigeons, les poules… ». Avant d’arriver à ce savoir-faire, il a fallu beaucoup de documentation et d’étude. Il faut plusieurs années de patience pour arriver à un standard de sélection. La patience fait parti aussi des choix des animaux pour les accouplements du printemps. Pour les naissances, deux façons pour procéder : les naissances sont artificielles (en couveuse) ou naturelles (sous la mère).

Lorsque j’étais « gamin », j’ai appris à mémoriser les oiseaux avec les livres. Au printemps, j’ai passé des heures à reconstituer le chant avec le volatile afin de les identifier. Mais tout ceci n’est pas écrit : c’est du vécu avec beaucoup d’anecdotes.

Mon idéal serait de passer ces quelques connaissances à un jeune afin qu’il reste une continuité. Enfin, je souhaiterais connaître plusieurs éleveurs amateurs pour sauvegarder ces races en voies de disparition. Se regrouper pour défendre et présenter des volailles et des lapins serait important pour notre environnement.

Pierrot Pradel